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Vendredi 1er avril 2022
Auditorium du Grand Avignon- Le Pontet, 20h00

PROJET MAGELLAN, ESCALE#4 – Concert de clôture du projet Magellan avec les élèves musiciens

Jose Maria Navarro (18??-192?)
Solitude
Jessica Pham

Alfredo Keil (1850-1907)
Juin langoureux
Louise Khocha & Pauline Lestrelin

Augusto de Oliveira Machado (1845-1924)
Arabesque
Chloé Gourgot  

Iliam Zegarra
Le silence semble éclater
Pièce électroacoustique inspirée par le poème Hommage à Piero della Francesca d’Alberto de Lacerda

Olga Silva (née en 1961)
Um ai, meu amor
Janhai Tiertant

Sergio Azevedo (né en 1968)
Au cirque !
Thomas & Salomon

Interludio
Eric Sombret

Galop
Salomon & Thomas

José Carlos Sousa (né en 1972)
Sinistram Umbra
Maeva Beltran

Anne Victorino d’Almeida (née en 1978)
Trio Miudinho, premier et deuxième mouvement
Louise Gandon, Sabah el Masqui & Gabriel Serkis

Arthur Ferreira (1858-1926)
Mazurca
Antoine Beltrame

Hugo Vasco Reis (né en 1981)
Metamorphosis and resonances
Julien Chaulet 

José Vianna Da Motta (1868-1948)
Valse Caprichosa
Laura Andriamifidy

Manuel Ivo Cruz (1901-1985)
Chant du clair de lune
Gaëtan Lancezeux

Pierre Filippozzi
Étymo
Pièce électroacoustique inspirée par le poème Hommage à Piero della Francesca d’Alberto de Lacerda

Joly Braga Santos (1924-1988)
Aria I
Ellea Nowicki & Julien Chaulet

Sergio Azevedo
Serenata nr 4 pour quintette de flûtes
Entrada-Gavote-Pastoral-Minueto alla rustica
Mahmoud Makke, Julie Bertin, Anna Chaptinel, Hélène Trempe, Christine Lacombe

 

Alberto de Lacerda (1928-2007)
HOMMAGE À PIERO DELLA FRANCESCA

I
Soudain je sens la nudité de tout
Le silence semble éclater
En puissantes statues sans ombre

II
Seule la voix est intacte. Le corps est changé.
Le corps est variable comme les jours.
Le soleil seul est fixe, mais tout
est soutenu par tout.

III
Un silence,
une soudaine incidence de la lumière,
un geste mystérieusement
né du corps endormi,
tout à coup réveillent la voix du temps,
l’abîme de musique et de mort
où je devine intacte la voix des dieux,
et leur fièvre, qui est ce monde même.

IV
Ne saisis pas sans une douleur mortelle
le large vol du monde.
Ton silence a son écho.
Tes mains ont tout connu.

V
Parfaite la neige – comme la mort –
parle par la bouche de ses élus,
jusqu’à ce que les anges énoncent les matins.

VI
Celui qui m’a détruit en me livrant au temps,
qu’il vienne me chercher et me renvoie
ailleurs, où s’accomplit
entière ma destinée.

VII
Autre est la nuit où la beauté s’enracine
tombant intacte de l’autre jour

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