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Mercredi 3 avril
Espace Leclerc, Amphithéâtre Mozart, 19h
Concert de musique contemporaine
ŒUVRES DES ÉLEVÉS DE LA CLASSE DE COMPOSITION DU CONSERVATOIRE
Tremplin Jeunes talents
PROGRAMME

Chantal HAON Miroirs, pour piano seul
Miroirs est une pièce pour piano dans le style minimaliste d’Arvo Pärt dont j’aime la musique épurée. J’ai imaginé tout un jeu de symétries, de reflets, de contrastes à partir d’une phrase musicale très simple que vous pourrez suivre pendant toute la pièce. Interprète : Chantal HAON

 Olivier LALAUZE « Défense de rien toucher »
Rêveries sur un palais imaginaire, pour alto seul

Cette pièce a été composée dans le cadre du Concours de composition d’œuvres pédagogiques de la ville de Boulogne-Billancourt 2019, en hommage au “Palais idéal” de Joseph Ferdinand Cheval, mieux connu sous le nom de Facteur Cheval. Ce chef-d’œuvre de l’architecture naïve est situé dans la Drôme, à Hauterives. Le titre “Défense de rien toucher” fait référence à l’une des nombreuses inscriptions que M. Cheval a lui-même laissé sur son édifice, à proximité d’autres phrases telles que “c’est de l’art, c’est du rêve”, ou encore “les fées de l’Orient viennent fraterniser avec l’Occident”. La visite de ce lieu inédit, inqualifiable et les impressions que celui-ci a provoqué chez moi m’a inspiré cette pièce, à vocation pédagogique et musicale. Quoi de mieux pour rêver, imaginer, que de se retrouver seul en compagnie de son instrument…

Interprète : Léa PACI

 

Elodie SABLIER
Rayon de lune, pour piano seul
Ce rayon que l’on ne voit pas mais que l’on devine par ses effets, apparait au travers d’une mélodie dans les graves.

Planète oubliée, pour piano seul
De quelle planète parle-t-on ici ?
De celle qui nous concerne le plus ou de celle dont nous serions le plus éloignée.
La partie lente où la résonance des accords est mise en avant nous ramène au thème principale de l’interrogation face à l’infini.

Le Saule Pleureur, pour soprano et piano
Sur un poème de Rosemonde Gérard (1866-1953)

Cette pièce est une mélodie écrite sur un poème de Rosemonde Gérard, qui s’inscrira dans un cycle de pièces écrites sur des poèmes de femmes.
Le saule pleureur est l’un des arbres qui a le plus inspiré les romantiques (Claude Monet ou Alfred De Musset par exemple).
Aujourd’hui, ce saule qui pleure dépeint toutefois un espoir avec « ce cœur plein d’oiseaux » (par les arpèges, les motifs dans les aigus et dans l’accompagnement au piano en deuxième partie).
L’inquiétude de l’orage se traduit par la faible mobilité musicale. La mélodie claire en octave annonce le reflet du miroir.

Interprètes : Piano, Elodie Sablier – Soprano, Lydia Mayo

Yardani-Vitorio TORRES-MAIANI
Asteria, pour ensemble instrumental

Interprètes : Violon, Yardani-Vitorio Torres-Maiani – Violon, Armande Galloway – Violoncelle, Natalie Forthomme – Contrebasse, Anton Florenza – Clavecin, Elisabeth Geiger – Guitare jazz, Railo Hellmstetter

 

Jeudi 4 avril
Espace Leclerc, Amphithéâtre Mozart, 19h
Concert de restitution de la master class, 19h
AUTOUR DES ŒUVRES DE THIERRY ESCAICH PROGRAMME / C.Debussy, T. Escaich : Œuvres pour piano

Thierry ESCAICH (1965-)
Intermezzo, Hommage à C. Debussy,
Extrait des Trois Études Impressionnistes pour piano
Rachel Gauci, Piano 

Claude DEBUSSY (1862-1918)
P
our les degrés chromatiques,
Extrait des Etudes pour piano, livre II
Mélissa Monneron, Piano

Thierry ESCAICH (1965-)
Jeu de doubles
Mélissa Monneron, Piano

Claude DEBUSSY (1862-1918)
Reflets dans l’eau,
Extrait des Images pour piano
Caroline Roussel, Piano

Thierry ESCAICH (1965-)
Intermezzo, Hommage à C. Debussy,
Extrait des Trois Études Impressionnistes pour piano
Caroline Roussel, Piano

Vendredi 5 avril
Auditorium du Grand Avignon – Le Pontet, 20h
Concert de restitution des différents travaux des élèves avec la participation de l’Orchestre symphonique

Compositeur, organiste et improvisateur, Thierry Escaich est une figure unique de la scène musicale contemporaine et l’un des représentants majeurs de la nouvelle génération de compositeurs français. Les trois aspects de son art sont indissociables, ce qui lui permet de mêler dans ses concerts création, improvisation et interprétation dans les combinaisons les plus diverses.
Les pièces de Thierry Escaich sont inscrites au répertoire des plus grands orchestres aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, et à celui de musiciens tels que Lisa Batiashvili et François Leleux, Valery Gergiev, Paavo Järvi, Alan Gilbert, Alain Altinoglu, Louis Langrée, Renaud et Gautier Capuçon, Emmanuelle Bertrand et Paul Meyer. Il a été compositeur en résidence à l’Orchestre national de Lyon, à l’Orchestre national de Lille et à l’Orchestre de chambre de Paris et a reçu quatre Victoires de la musique (2003, 2006, 2011 et 2017).

Il enseigne depuis 1992 l’improvisation et l’écriture au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), où il a remporté lui-même huit premiers prix. En 2013, il a été élu à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France. En 2018, il a été le compositeur à l’honneur du festival Présences de Radio France, à Paris.
Thierry Escaich a également beaucoup composé pour son propre instrument, l’orgue : pièces solistes, musique de chambre, trois concertos, et La Barque solaire, poème symphonique pour orgue et orchestre. Son Premier Concerto pour orgue a été joué notamment par le Philadelphia Orchestra et l’Orchestre national de Lyon, et a été sélectionné comme un incontournable du répertoire d’orgue par le magazine Gramophone : « Son concerto exploite toute la palette sonore et l’orchestre et de l’orgue en trois mouvements électrisants, le second mouvement enflant jusqu’à un sommet impressionnant, qui n’est surpassé que par la fracassante coda du finale. »

La carrière de compositeur de Thierry Escaich est étroitement liée à celle d’organiste, à l’instar de Maurice Duruflé – auquel il a succédé comme organiste titulaire de Saint-Étienne-du-Mont à Paris ; il est aujourd’hui l’un des principaux ambassadeurs de la grande école française d’improvisation. Il se produit en récital dans le monde entier, mêlant les œuvres du répertoire à ses propres compositions et à des improvisations. Sa passion pour le cinéma l’amène à improviser régulièrement au piano comme à l’orgue sur des films muets tels que Le Fantôme de l’Opéra et Metropolis.

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