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Fabrice Pierre, professeur de harpe au CNSM de Lyon, a reçu l’enseignement de Pierre Jamet.  Il mène une double carrière de chef d’orchestre et de harpiste, consacrant une majeure partie de ses activités à la musique de chambre. Le concert sur le thème des Préludes sera l’occasion d’entendre en duo de harpes Fabrice Pierre et Léa Mesnil, ancienne élève du Conservatoire Olivier Messiaen.

Programme :
47 cordes et 10 doigts ne leur semblaient pas suffisants, ils ont donc décidé d’allier leurs talents pour ouvrir encore les horizons de la harpe. Forts de leurs goûts culinaires communs, Fabrice Pierre et Léa Mesnil partagent également un véritable appétit pour les répertoires qui ont boudé leur instrument. C’est donc naturellement qu’ils ont décidé de montrer la richesse des préludes au cours de l’histoire de la musique, dont de grands compositeurs ont su honorer la forme et transformer l’usage. De Bach à Debussy en passant par Rachmaninov et Villa-Lobos ou le moins connu Mompou, ils prennent plaisir à révéler l’avantage des couleurs variées de leurs 94 cordes dans un tel programme qui se veut le prélude d’une belle histoire…

« C’est surtout en préludant que les grands musiciens, exempts de cet extrême asservissement aux règles que l’oeil des critiques leur impose sur le papier, font briller ces traditions savantes qui ravissent les auditeurs. C’est là qu’il ne suffit pas d’être bon compositeur ni de bien posséder son clavier, ni d’avoir la main bonne et bien exercée, mais qu’il faut encore abonder de ce feu de génie et de cet esprit inventif qui fait trouver et traiter sur le champ les sujets les plus favorables à l’harmonie et les plus flatteurs à l’oreille. » [Jean-Jacques Rousseau]

Pour leur premier programme en duo, Léa Mesnil et Fabrice Pierre se sont réunis autour de ce thème des préludes, telle une évidence.

Debussy, Bach, Chopin et Rachmaninov ou Chostakovitch sont les plus reconnus coutumiers du genre, mais Villa-Lobos, Gershwin ou encore Mompou ont également laissé s’exprimer leur plume au sein de préludes très personnels. Principalement écrits pour le piano, les deux harpistes ont cherché quelles pièces auraient le plus de sympathie pour accorder leurs 94 cordes. Ainsi, ils ont decouvert au cours de leurs recherches quelques rares préludes de Fauré ou Franck. Puis, ils ont (enfin !) trouvé une composition pour deux harpes, dont Ton That Tiet vient d’honorer le répertoire de cet instrument trop souvent oublié : “Hoang dziep” (traduit du vietnamien: Réincarnation: Prélude à une future vie). Tout comme le fait cette dernière pièce, le prélude pose la question du temps et de l’éternel, who wants to live forever ?

 

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